Prendre le temps : comment ralentir pour mieux se retrouver
- Nancy Dol
- 7 juil.
- 3 min de lecture
Nous vivons à un rythme qui dépasse souvent nos besoins réels. Entre travail, notifications, obligations, et la fameuse « to do list » qui ne se vide jamais, nous oublions parfois l’essentiel : nous-mêmes.Et si la première étape pour se reconnecter à soi, c’était simplement… de ralentir ?Ralentir ne veut pas dire être moins efficace ou moins ambitieux, mais apprendre à écouter ses vrais besoins, à faire de la place pour ses émotions et à retrouver ce qui nous nourrit profondément.Dans cet article, je vous propose quelques pistes simples et concrètes pour réapprendre à prendre le temps — et, à travers lui, à mieux vous retrouver.

1. Pourquoi avons-nous perdu l’habitude de ralentir ?
Notre société valorise la vitesse, la productivité, l’urgence. Dès le réveil, beaucoup sont déjà happés par leur téléphone : notifications, e-mails, réseaux sociaux… Tout pousse à réagir vite, à faire plus, à remplir chaque moment.Résultat : nous passons notre journée en pilotage automatique, sans nous demander : « De quoi ai-je vraiment besoin maintenant ? »
Ralentir est parfois perçu comme un luxe ou une perte de temps. Pourtant, c’est une pratique essentielle pour retrouver de l’espace mental, prévenir l’épuisement et mieux entendre ses vrais désirs.
2. Observer les signes du corps
Le premier pas pour ralentir est de revenir au corps. Fatigue inexpliquée, tensions musculaires, migraines, digestion lente… Tous ces signaux sont des messages : « Stop. Respire. Repose-toi. »
Prenez quelques secondes pour fermer les yeux et faire un mini scan corporel. Où sont les tensions ? Avez-vous faim, soif, besoin de bouger ?En écoutant ces petits signaux au quotidien, vous apprendrez à dire « non » quand c’est nécessaire et à faire des pauses avant que le corps ne tire la sonnette d’alarme.
3. S’offrir des micro-pauses sans culpabilité
Pas besoin de bloquer 3 heures pour ralentir. Commencez par semer des micro-rituels dans votre journée :
Éteindre votre téléphone 10 minutes.
Respirer 5 fois profondément avant d’ouvrir un e-mail.
Sortir marcher 15 minutes sans but précis.
Observer le ciel, un arbre, un oiseau.
Ces moments « inutiles » sont en réalité des bulles d’oxygène pour le mental et le cœur.
4. Repenser ses priorités
Ralentir invite aussi à se demander : « Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi ? »Faire la liste de ses priorités profondes — santé, famille, temps pour soi, créativité, moments en nature — permet souvent de relativiser le reste.Un exercice simple : chaque dimanche soir, notez une chose non négociable que vous ferez pour VOUS la semaine suivante (un cours de yoga, un bain chaud, une soirée sans écrans).
5. Créer des rituels de lenteur
Ralentir, c’est aussi ritualiser des moments pour soi.Voici quelques idées :
Prendre un vrai petit-déjeuner assis, sans écran.
Écrire quelques lignes dans un carnet le matin ou le soir.
Écouter de la musique douce, allumer une bougie.
Boire une tisane en silence avant de dormir.
Prendre un bain de pieds le soir pour relâcher les tensions.
Ces gestes simples créent un ancrage : un espace où tout s’arrête, ne serait-ce que pour 5 ou 10 minutes.
6. Oser dire non
Ralentir, c’est aussi apprendre à dire non : non aux sollicitations inutiles, non aux horaires trop remplis, non aux obligations qui ne nous nourrissent pas.Dire non, c’est dire oui à soi, à son énergie, à son équilibre.Chaque « non » bien placé est une porte ouverte pour se reconnecter à ce qui compte vraiment.
Ralentir, ce n’est pas tout arrêter. C’est redonner du sens et de la présence à chaque chose.C’est s’autoriser à être pleinement là, pour soi, pour ceux qu’on aime, pour ce qui compte vraiment.En reprenant ce temps, on retrouve naturellement le chemin vers soi.
💚 Et vous ?
Quelles petites pauses pouvez-vous vous offrir aujourd’hui ? Quels rituels de lenteur aimeriez-vous semer dans vos journées ?Et si ralentir était, finalement, le premier acte d’amour envers soi ?



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